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Walter Kägi, le nouveau patron du Sport Suisse

Paul Engelmann (à gauche) félicite Walter Kägi pour sa nomination. Keystone

Le Saint-Gallois Walter Kägi a été élu à une large majorité président de l'Association olympique suisse (AOS). Il a recueilli 351 voix contre 73 à son rival, le Thurgovien Paul Engelmann.

Ce contenu a été publié le 04 novembre 2000 minutes

Ancien conseiller d'Etat à Saint-Gall et président de la Fédération Suisse des Sociétés d'Aviron, Walter Kägi succède au Bernois René Burkhalter. Cet avocat de 65 ans, qui s'était fait connaître dans les milieux sportifs en organisant en 1983 les Mondiaux de cyclisme d'Altenrheim, sera épaulé dans ses nouvelles fonctions par le seul Romand élu au sein du Conseil exécutif de l'AOS. Le Vaudois René Vaudroz a été choisi pour la vice-présidence.

Membre du Conseil exécutif de l'AOS depuis 1997, Walter Kägi entend conserver une neutralité absolue sur la rivalité entre les deux candidatures suisses à l'organisation des Jeux d'hiver de 2010, Zurich/Grisons et Berne/Montreux. Le nouveau président s'inspirera très certainement de la politique menée par son prédécesseur. La tâche de l'AOS consiste, en premier lieu, à offrir davantage de moyens à ses Fédérations.

Un mois et demi après les Jeux de Sydney qui ont souri aux Suisses, René Burkhalter n'a pas manqué sa sortie. L'architecte bernois, grand artisan de la fusion si nécessaire entre l'Association Suisse du Sport et le Comité Olympique Suisse, a reçu de nombreux hommages, dont celui du Président de la Confédération Adolf Ogi.

Le Ministre des Sports a également été la cible de toutes les louanges. Il a été élu par acclamations président d'honneur de l'AOS. Adolf Ogi avait renoncé à briguer la succession de René Burkhalter alors qu'il était, de l'avis unanime, le candidat idéal.

Les deux autres points à l'ordre du jour n'ont suscité aucun remous dans l'Assemblée. Sans surprise, elle a accepté la création, dans le cadre de la lutte contre le dopage, d'une autorité pénale compétente pour l'ensemble des fédérations. Cette autorité ne sera cependant
effective qu'en 2002.

Par ailleurs, l'Assemblée a répondu favorablement à la demande d'admission de la Fédération Suisse des Echecs (FSE). Après trois tentatives infructueuses, les échecs, qui étaient reconnus par 63 Comités olympiques nationaux, font donc leur grande entrée dans le mouvemenent sportif suisse.

swissinfo avec les agences

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