Au lendemain des révélations concernant des cas de violence sur des élèves, l'école privée «Sonnenberg» a reconnu les faits. Les deux directeurs ont démissionné et un enseignant a été suspendu pour coups et blessures.

Un porte-parole de l'institut a confirmé samedi une information parue dans le «St-Galler Tagblatt» rapportant qu'un enseignant avait frappé un élève jusqu'à ce qu'il saigne du nez. Le maître a été suspendu. Il a reconnu les faits et a été pris en charge psychologiquement.

Lors d'une séance de crise, le corps enseignant et la direction de l'école ont désigné samedi le professeur Hans-Peter Koller comme nouveau responsable. Ce dernier a confirmé le retrait des deux directeurs Bruno Wistawel et Louis Hüppi, ajoutant qu'ils regrettaient les faits sur les ondes de l'émetteur zurichois Radio Z.

Le Département de l'instruction publique du canton de Saint-Gall avait fermé l'école vendredi en raison des sévères violences infligées aux élèves par les enseignants. Les punitions corporelles étaient monnaie courante à l'institut Sonnenberg, ainsi que l'avaient révélé les auditions de parents d'élèves effectuées par la justice. Aussi bien les filles que les garçons étaient maltraités.

Il semble aujourd'hui improbable que l'école ouvre à nouveau ses portes. C'est pourquoi, a indiqué M. Koller, l'école espère obtenir à nouveau une autorisation du Département cantonal de l'instruction publique en changeant de direction.

Quelques-unes des quelque 600 écoles suisses ont passablement fait parler d'elles ces derniers mois. En mars, par exemple, trois écolières ont été
agressées sexuellemet par un inconnu dans la nuit au pensionnat
privé Aiglon, à Villars-sur-Ollon (VD).

De même, un professeur de musique du collège Alpinum à Zuoz (GR), soupçonné d'actes d'ordre sexuel avec des enfants, a été arrêté. Il a notamment abusé d'un interne de 12 ans. L'enseignant, qui a reconnu les faits, et le recteur du collège ont été renvoyés de l'établissement.

swissinfo avec les agences

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative