Trois Suisses au départ du Tour de France
Le 88e Tour de France cycliste devrait se jouer entre l'Américain Lance Armstrong et l'Allemand Jan Ullrich. Les Suisses Sven Montgomery et Daniel Schnider, eux, tablent sur la montagne pour tenter de se mettre en évidence. Quant à Rubens Bertogliati, il est là pour apprendre.
Qui d'Armstrong ou d'Ullrich gravera son nom au palmarès du 88e Tour de France, dimanche 29 juillet à Paris? A la veille de départ à Dunkerque, sur la Côte d'Opale, la question est sur toutes les lèvres.
Comme si les 187 autres coureurs composant le peloton n'avaient pas droit au chapitre. Certes, ils ne sont pas nombreux à pouvoir prétendre rivaliser avec ces deux champions. On citera, en l'occurrence, les Espagnols Joseba Beloki, Haimar Zubeldia et David Etxebarria, l'Italien Francesco Casagrande, voire le Français Christophe Moreau.
.
Pour y voir plus clair, il faudra attendre l'arrivée à l'Alpe d'Huez, au soir du dixième jour de course. Une étape mythique que le Tour de France visite pour la 21e fois en 25 ans.
Avec ses 3454 kilomètres, l'édition 2001 se présente comme la plus courte de l'histoire du Tour. «Un Tour équilibré, raisonnable, humanisé», relevait Jean-Marie Leblanc, le grand patron à l'annonce du tracé.
Trois Suisses ont trouvé leur place au sein du peloton: le Bernois Sven Montgomery, le Lucernois Daniel Schnider (tous deux La Française des Jeux), et le Tessinois Rubens Bertogliati (Lampre). Quatre Suisses, si on comptabilise Daniel Atienza (Cofidis) de nationalité espagnole, mais Suisse de cœur.
Si le jeune Tessinois Bertogliati (22 ans) est là pour apprendre, Montgoméry, Schnider et Atienza attendent la montagne, leur terrain de jeu préféré. Tous trois rêvent de s'y illustrer. Et tous trois rêvent d'une victoire d'étape.
Atienza affiche une forme excellente. En revanche, Montgomery cherche encore la sienne. Il est, d'ailleurs, récemment passé à côté des championnats de Suisse.
Pierre-Henri Bonvin, Dunkerque

En conformité avec les normes du JTI
Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative
Joignez-vous à la discussion