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Pour le président du PS, l'UDC est sur la voie du fascisme

Ce contenu a été publié le 14 septembre 2014 - 06:25
(Keystone-ATS)

Comme le président du PBD Martin Landolt, celui des socialistes tire aussi un parallèle entre l'UDC et le nazisme. Christian Levrat voit "clairement des tendances fascistoïdes" dans la politique menée ces derniers mois par l'UDC. On doit "appeler les choses par leur nom", martèle-t-il.

La situation actuelle avec l'UDC rappelle fortement "le début des années 1930", déclare M. Levrat dans une interview diffusée dimanche dans la "SonntagsZeitung". Il fait référence à la montée en puissance des mouvements d'extrême droite en Europe avant la Seconde guerre mondiale. "On ne peut pas se taire", ajoute le Fribourgeois.

A la question de savoir s'il y a une montée de l'extrémisme de droite dans la société suisse, M. Levrat répond: "Je constate simplement que l'UDC a réussi à radicaliser une partie de la société (...) Nous assistons à une attaque de l'UDC contre les valeurs politiques fondamentales de la Suisse". Les menaces contre les hommes politiques sont, d'ailleurs, proférées de plus en plus ouvertement, note-t-il.

"La chasse aux enseignants de gauche"

Le conseiller aux Etats dénonce notamment, comme tendances radicales de l'UDC, "la chasse aux enseignants de gauche, l'annonce de l'abolition effective du droit d'asile et les attaques contre le droit international".

Le PLR, qui veut dépasser le PS lors des législatives fédérales de 2015, se trouve trop proche de l'UDC, relève encore M. Levrat. Il craint une majorité au Conseil fédéral composée de deux ministres libéraux-radicaux et de deux ministres démocrates du centre. En raison des positions actuelles de l'UDC, un deuxième siège gouvernemental pour la formation populiste n'entre plus en ligne de compte, précise-t-il.

Un référendum sur les bilatérales

Le président du PS se dit par ailleurs favorable à une votation sur les accords bilatéraux après l'acceptation, le 9 février, par les Suisses de l'initiative anti-immigration de l'UDC. Il rejette toutefois les projets d'initiatives sur les bilatérales du PDC et du PBD. Cela ne fera que compliquer le débat, estime-t-il.

Le conseiller aux Etats fribourgeois soutient au contraire un référendum permettant "au peuple de choisir entre la fin des accords bilatéraux et une politique migratoire compatible et durable avec l'Union européenne rendue possible par le biais de réformes centrales internes".

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