La nouvelle loi genevoise sur les taxis attaquée par un référendum
A Genève, des chauffeurs de taxi lancent le référendum contre la nouvelle loi sur les taxis de service public et autres transports professionnels de personnes publiée dans la "Feuille d'avis officielle". Ils ont jusqu'au 24 septembre pour récolter les 500 signatures exigées.
"Nous nous opposons en particulier à la mise sur pied d'une centrale d'appels unique prévue par la nouvelle loi", a indiqué à l'ats Pierre Jenni, président de la SCCIT (Société coopérative de concessionnaires indépendants de taxis). Il dénonce la création d'un monopole étatique. Il y a actuellement trois centrales à Genève.
La nouvelle loi sur les taxis a été adoptée en mars dernier par le Grand Conseil. Seuls le MCG et l'UDC s'y étaient opposés. Le nouveau texte remplace une loi votée en 2005. Mais cette précédente version n'avait jamais été appliquée en raison de sa complexité. Elle avait également été contestée devant les tribunaux.
Pas difficile
La nouvelle loi est soumise au référendum facultatif qui nécessite uniquement la récolte de 500 signatures. Selon M. Jenni, il ne sera pas difficile de les rassembler. En revanche, il estime que les chances de succès en votation sont faibles, car la profession souffre d'une mauvaise image auprès du public. Il envisage également d'autres recours auprès de la justice pour contester cette loi.