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Suède - Suisse: un bon nul

Ricardo Cabanas (à g), auteur de l'égalisation suisse. Keystone

La Suisse a obtenu à Malmö le résultat positif qu'elle était venue chercher. La sélection de Köbi Kuhn a tenu en échec la Suède, 1-1.

Ce contenu a été publié le 27 mars 2002 minutes

Même si les Suédois n'ont sans doute pas recherché la victoire à tout prix en opérant six changements en seconde période, les Suisses méritent quelques éloges.

Cependant, en première période, la Suisse a été pratiquement inexistante sur le plan offensif. Son butin se résumait à l'obtention d'un corner et un coup franc.

Les Suédois étaient, en revanche, beaucoup plus tranchants. Avant le but d'Allbäck (29e), amené par Blomqvist, Borer avait été à l'épreuve sur une frappe de ce même Allbäck.

A la 40e minute, c'est Henchoz, capitaine irréprochable, qui sauvait la mise du... bras sur une action confuse. Au cours de cette première période, les Suédois avaient surtout insisté sur leur flanc droit, plaçant plusieurs fois Magnin dans une situation délicate.

Saine réaction helvétique

Les Suisses ont démontré après le repos une capacité de réaction que l'on n'aurait pas pu soupçonner après une entame de match aussi laborieuse

En jouant plus haut, en soignant enfin leur relance, ils ont exercé à leur tour un ascendant sur le match. L'égalisation de Cabanas, qui est tombée très vite (54e), leur a insufflé une nouvelle confiance.

La sortie à la 77e minute de Henchoz, qui s'est plaint d'une douleur au genou, devait toutefois coïncider avec une dernière flambée des Suédois.

A la 81e minute, Borer préservait le résultat avec une parade décisive face à Larsson. Avec cet arrêt et une très grande sûreté dans le jeu aérien, le portier de Grasshoper a marqué des points. Il se pose désormais en vrai rival de Stiel.

Le Jurassien n'est pas le seul gagnant de la soirée. Cabanas, Hakan Yakin et Fournier, qui a retrouvé avec bonheur à Malmö un rôle à mi-terrain, ont parfaitement répondu à l'attente du sélectionneur.

Pour Celestini en revanche, l'impression est plus mitigée. Le Lausannois n'a, certes, pas perdu beaucoup de ballons mais son emprise sur le jeu n'a pas été celle qu'il espérait.

Chapuisat indispensable

Köbi Kuhn a innové sur le plan tactique en optant pour un système en 4-3-2-1. Frei et Hakan Yakin ont évolué juste derrière N'Kufo, le seul attaquant nominal.

Dans un rôle ingrat, le buteur de Mayence n'a pas pu masquer ses limites sur le plan technique. Après ce match, une évidence s'impose: il est impératif de rappeler Stéphane Chapuisat, qui demeure bien l'attaquant no 1 du pays.

swissinfo avec les agences

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