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Pour des naturalisations plus strictes

Le Parlement maintient la pression sur les étrangers pour qu'ils maîtrisent une des langues nationales et s'intègrent. Comme le National, la Chambre des cantons estime que les contrevenants ne doivent pas être naturalisés ou doivent être menacés d'expulsion.

Ce contenu a été publié le 23 septembre 2009 minutes

Sans discussion, les sénateurs ont transmis une motion exigeant que de bonnes connaissances d'une langue nationale et une intégration réussie soient des conditions préalables à l'acquisition du passeport rouge à croix blanche. Le Conseil fédéral est prié de fixer des critères minimaux et valables dans tout le pays pour évaluer le degré de réalisation de ces conditions.

La deuxième motion, acceptée de justesse par 15 voix contre 12, demande que le permis C (carte de séjour permanente) soit retiré à un étranger et celui-ci expulsé s'il refuse « manifestement » de s'intégrer.

En opposition, la gauche a tenté de faire valoir le risque d'arbitraire et de dérive que cette proposition recèle. « Elle contribuera à la criminalisation et à la stigmatisation des étrangers, alors même que la non-intégration n'est ni un délit ni un crime », avertit la socialiste genevoise Liliane Maury Pasquier.

swissinfo.ch et les agences

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