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La Suisse critiquée sur l’intégration des étrangers

La Suisse s'est présentée vendredi devant le Comité de l'ONU sur les droits économiques, sociaux et culturels, pour la deuxième fois depuis 1998. Elle devait notamment répondre à des critiques portant sur l'intégration de certaines catégories d'étrangers.

Ce contenu a été publié le 05 novembre 2010 minutes
swissinfo.ch et les agences

Ouvrant les débats, le chef de la délégation suisse, l'ambassadeur Jean-Jacques Elmiger, chef des affaires internationales du travail au secrétariat d'Etat à l'économie (SECO), a reconnu que de «nombreuses questions sensibles» demeurent sur le plan des droits économiques et sociaux en Suisse.

L'ambassadeur a cité notamment les inégalités salariales entre hommes et femmes, ainsi que l'intégration des étrangers en matière de revenus et d'emploi. Une nouvelle loi sur l'intégration est en discussion, a-t-il souligné.

Lors d'une audition préliminaire devant le Comité, les représentants d'une coalition de 24 organisations non gouvernementales (ONG) suisses ont dénoncé le fait que la Suisse refuse d'adhérer au protocole facultatif au Pacte international de l'ONU relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, et n'a toujours pas créé d'institution nationale des droits de l'homme.

Les ONG ont critiqué des atteintes aux droits syndicaux, l'absence de salaire minimum au niveau national ainsi que la précarité des conditions de vie des requérants d'asile et la vulnérabilité des femmes migrantes.

Le dialogue avec les 18 experts du Comité doit durer toute la journée et se poursuivre lundi matin. La Suisse a ratifié le Pacte international de l'ONU en juin 1992. En vertu du Pacte, chaque pays doit présenter un rapport sur l'application de ses obligations à intervalle régulier.

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