L'envoi de milliers de SMS à caractère érotique via les téléphones cellulaires des abonnés Swisscom fait bondir la Fédération pour la protection des consommateurs. Celle-ci demande à l'Etat de légiférer rapidement dans ce domaine.

En soi, recevoir des SMS n'a rien de choquant. Cela peut le devenir lorsque ces messages courts qui arrivent sur le téléphone portable ont un caractère érotique. C'est ce qui explique la colère de milliers d'abonnés mobiles du réseau Swisscom.

Victimes d'une offensive publicitaire diffusée depuis l'Autriche, ils se sont plaints au géant bleu ainsi qu'à la Fondation pour la protection des consommateurs.

Cela tombe bien. Puisque la présidente de cette Fondation, la conseillère nationale socialiste bernoise Simonetta Sommaruga, avait déjà déposé une motion demandant au gouvernement de légiférer dans le domaine de la publicité envoyée par e-mail.

«Comme le Conseil fédéral a accepté cette motion, j'espère qu'il saisira l'occasion pour étendre sa réflexion à la messagerie courte via les téléphones portables» explique celle-ci.

En soi, recevoir des SMS n'a rien de choquant. Cela peut le devenir lorsque ces messages courts qui arrivent sur le téléphone portable ont un caractère érotique. C'est ce qui explique la colère de milliers d'abonnés mobiles du réseau Swisscom.

Victimes d'une offensive publicitaire diffusée depuis l'Autriche, ils se sont plaints au géant bleu ainsi qu'à la Fondation pour la protection des consommateurs.

Cela tombe bien. Puisque la présidente de cette Fondation, la conseillère nationale socialiste bernoise Simonetta Sommaruga, avait déjà déposé une motion demandant au gouvernement de légiférer dans le domaine de la publicité envoyée par e-mail.

«Comme le Conseil fédéral a accepté cette motion, j'espère qu'il saisira l'occasion pour étendre sa réflexion à la messagerie courte via les téléphones portables» explique celle-ci.

En Autriche, la loi sur les télécommunications exige déjà l'assentiment des personnes susceptibles de recevoir de tels messages.

Swisscom, de son côté, ne nie pas bénéficier indirectement de ces messages. Lorsque ses clients rappellent le numéro érotique affiché - au prix de 4 fr. 23 la minute - l'opérateur touche en effet une partie du montant.

Le porte-parole de Swisscom regrette cet envoi inopiné et nuance les premiers propos du géant bleu qui affirmait ne pas pouvoir lutter contre ce «piratage» publicitaire.

«Nous ne nous sentons pas responsable de l'envoi, concède Christian Neuhaus. C'est pour cette raison que nous avons renvoyé nos clients à cette maison autrichienne pour les réclamations. Mais nos juristes étudient en ce moment des possibilités de modifier les contrats avec les opérateurs du 09006 afin d'éviter ce genre de désagréments.» L'honneur est donc sauf!


Mathias Froidevaux

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