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Pour ne pas oublier les victimes de l'arbitraire

A l'occasion de la 26e Journée internationale des personnes disparues, 21 ONG ont lancé une pétition au Gouvernement suisse en faveur de la signature de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.

Ce contenu a été publié le 30 août 2009 minutes

Par «disparition forcée», la Convention entend «l'arrestation, la détention, l'enlèvement ou toute autre forme de privation de liberté par des agents de l'État [...], suivi du déni de la reconnaissance de la privation de liberté ou de la dissimulation du sort réservé à la personne disparue ou du lieu où elle se trouve».

Adoptée il y a plus de deux ans, cette convention des Nations Unies n'est pas entrée en vigueur, faute d'avoir été ratifiée par 20 Etats. Or, elle revêt une très grande importance pour les familles des personnes disparues, rappelle l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT) dans un communiqué.

Le texte prévoit des mesures fondamentales pour prévenir les disparitions forcées, enquêter à leur sujet et les sanctionner. Il crée deux nouveaux droits humains: celui de ne pas être soumis à des disparitions forcées et le droit des proches de disparus à connaître la vérité.

A l'initiative de l'Association des victimes de la disparition forcée «Jardin des disparus», 21 organisations non gouvernementales suisses dont l'ACAT demandent au Gouvernement de signer immédiatement la Convention et de prendre toutes les mesures pour sa ratification rapide par le Parlement. Cet appel est relayé dans de nombreux pays par la Coalition internationale contre les disparitions forcées.

La journée internationale des personnes disparues est aussi l'occasion pour les familles de rappeler sur tous les continents la mémoire de ceux qui ont été emmenés de force. Des manifestations ont eu lieu dans plus de 20 pays.

swissinfo.ch et les agences

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