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Philippine: libération d'un otage membre du CICR

Eugenio Vagni, employé italien de la Croix-Rouge détenu en otage depuis près de six mois aux Philippines par le mouvement Abou Sayyaf, considéré comme proche d'Al-Qaïda a été libéré dimanche. Rome affirme qu'aucune rançon n'a été payée.

Ce contenu a été publié le 12 juillet 2009 minutes

L'Italien de 63 ans a été remis à la vice-gouverneure de la province de Sulu, sur l'île de Jolo. Il a d'abord été conduit dans un hôpital militaire puis à l'ambassade italienne de Manille. Il devrait rentrer le plus tôt possible, a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini à la télévision.

Eugeno Vagni, qui semblait en bonne santé mais a perdu une vingtaine de kilos, a expliqué qu'il avait été bien traité par ses ravisseurs mais qu'il a vécu dans la crainte constante d'être décapité.

Franco Frattini a assuré qu'aucune rançon n'avait été payée. De son côté, la vice-gouverneure aurait «fait don» d'un peu plus de 1000 dollars à un intermédiaire, tout en affirmant qu'il ne s'agissait pas d'une rançon.

Eugenio Vagni avait été enlevé dans le sud des Philippines le 15 janvier avec deux autres employés de la Croix-Rouge, un Suisse et une Philippine, qui ont été relâchés en avril.

Le mouvement islamiste Abou Sayyaf avait menacé de décapiter un des otages si l'armée philippine ne se retirait pas du sud du pays.

swissinfo.ch et les agences

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