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Pas de refonte des départements fédéraux

Le super-ministère de la sécurité ne verra pas le jour. Le Conseil fédéral estime qu'une restructuration n'apporterait pas d'avantages décisifs.

Ce contenu a été publié le 21 mai 2008 minutes

Au terme d'une discussion au cours de laquelle plusieurs possibilités de transferts ou de fusions d'unités administratives ont été examinées, le gouvernement a finalement abandonné l'idée d'une réorganisation des départements fédéraux.

Le collège gouvernemental «n'était pas convaincu que les options considérées apporteraient des avantages d'ordre politique et organisationnel», s'est contenté de préciser un communiqué.

Cette décision n'est pas une surprise. Le Conseil fédéral n'a jamais caché qu'il était sceptique face à cette démarche et n'a empoigné le dossier que sous les injonctions du Parlement.

Lors de la précédente législature, plusieurs propositions de réforme avaient été avancées, au premier rang desquelles figurait la création d'un «super-département» de la sécurité, regroupant l'armée, la police et les tâches de renseignement.

Autre idée ambitieuse, celle de concentrer tous les domaines de la formation et de la recherche au sein d'une seul ministère, n'a pas non plus remporté l'adhésion des ministres.

Le dernier grand remaniement des départements fédéraux remonte à 1998, date à laquelle furent créées le Département de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) et le Département de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS). Ce dernier portait auparavant le nom de département militaire, avant de se voir adjoindre la protection civile et les sports.

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