A la veille de l'ouverture à Londres du sommet du G20 qui doit se pencher sur la crise financière mondiale et ses conséquences, la cheffe de la diplomatie suisse a rencontrée dans la capitale allemande son homologue Walter Steinmeier.

La Suisse et l'Allemagne veulent tourner la page après les tensions de ces dernières semaines qui ont écorné les relations bilatérales, ont affirmé les deux ministres à l'issue de la rencontre.

Les deux pays entendent entretenir des contacts étroits à l'avenir, a souligné Walter Steinmeier. L'objectif est de trouver la meilleure collaboration pour faire cesser les pratiques dommageables en matière de questions fiscales.

Micheline Calmy-Rey - pour qui Berlin marquait la troisième étape d'une mini-tournée européenne entamée à Paris, puis poursuivie à Rome - a souligné l'imbrication des relations qui lient les deux voisins.

Elle a assuré que la Suisse remplirait «avec rapidité et sérieux» ses engagements sur le secret bancaire. «Il est cependant important que les autres places financières soient traitées aux mêmes conditions», a-t-elle rappelé.

Egalement à la veille de l'ouvertures du sommet, le président français Nicolas Sarkozy s'est entendu mercredi au téléphone avec le Premier ministre britannique Gordon Brown pour demander «plus de régulation financière» et une «attitude très ferme sur les paradis fiscaux».

Détaillant sa position, le président a martelé qu'il voulait «des faits», en particulier sur la régulation des marchés financiers, la rémunération des traders, les fonds spéculatifs, dont il serait «inimaginable qu'ils ne soient pas contrôlés» et la question des paradis fiscaux.

swissinfo et les agences

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