Le parti de la liberté change de nom pour désormais s'appeler «auto-parti.ch» («auto-partei.ch»). La petite formation de la droite populiste alémanique revient ainsi aux sources...

Lorsque le parti avait vu le jour, en 1985, il avait été nommé «Parti des automobilistes», en réaction à la vague politique écologiste. Puis, en 1994, il était devenu «Parti suisse de la liberté» (PdL).

Un parti qui est la seule formation politique à s'engager pour la mobilité libre et pour les utilisateurs de véhicules motorisés, a-t-il indiqué samedi à l'issue d'une réunion à
Herzogenbuchsee, dans le canton de Berne.

A l'heure où les transports motorisés sont présentés comme la source de tous les maux sur cette planète, les membres du parti ont décidé de donner un signal fort en changeant son nom, poursuit le communiqué.

Les membres du parti ont en outre arrêté leurs positions pour les votations fédérales du 29 novembre. Sans surprise, c'est «oui» à l'initiative qui vise à interdire la construction de minarets, «non» à l'initiative qui vise à interdire l'exportation de matériel de guerre et «non» également au financement spécial du trafic aérien.

A son apogée, le parti de la liberté a occupé huit sièges à la Chambre du Peuple et 74 dans les parlements cantonaux au début des années 1990. Par la suite, l'UDC (Union démocratique du Centre, droite conservatrice) a ravi de plus en plus d'électeurs au PdL.

Ce dernier a été évincé du Conseil national en 1999.

swissinfo.ch et les agences

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative