L'avion suisse revient à vide de Libye
Malgré l'arrivée à échéance ce mardi du délai prévu pour la normalisation des relations entre la Suisse et la Libye, la délégation suisse est rentrée de Tripoli lundi soir sans les deux otages suisses. Mais pour le président de la Commission de politique extérieure du Conseil national (CPE-CN) Geri Müller, «il ne s'est pas rien passé» ces dernières semaines.
Au lendemain de la visite de la délégation diplomatique suisse, la Commission des affaires extérieures de la chambre basse veut soigneusement analyser la situation, assure son président Geri Müller (Verts).
«Il est important que l'on sache ce qui a été obtenu avec les plus récentes actions du groupe de travail sur la Libye», a déclaré Geri Müller mardi sur les ondes de la radio suisse alémanique DRS. Sur la base de cette analyse, la Suisse doit ensuite mettre sur pied un «plan minutieux», selon lui.
Geri Müller s'est prononcé mardi contre une rupture des relations diplomatiques avec Tripoli. Mais il faut que la partie libyenne commence à bouger, a-t-il ajouté.
Le délai de 60 jours pour la normalisation des relations entre la Suisse et la Libye arrive à échéance ce mardi. Cette date-butoir découle de l'accord signé le 20 août à Tripoli par le président de la Confédération Hans-Rudolf Merz.
La libération des deux hommes d'affaires suisses retenus dans un lieu inconnu en Libye n'est pas nommément réglée par l'accord du 20 août. Toutefois, Berne considère ce point comme entrant dans le cadre de la normalisation des relations.
swissinfo.ch et les agences

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