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Ecole et agriculture au menu des partis

Deux partis gouvernementaux tenaient leur congrès ce samedi. Si les démocrates-chrétiens (PDC) veulent s'engager pour que la Suisse dispose de «la meilleure école du monde», l'UDC (droite conservatrice) ne veut pas entendre parler d'un accord de libre-échange agricole avec l'Europe.

Ce contenu a été publié le 31 octobre 2009 minutes

Réunis à Dietikon, dans le canton de Zurich, les démocrates-chrétiens ont décidé de constituer une commission dont la mission sera d'examiner et d'analyser la formation dans sa globalité.

La baisse de la natalité posera des problèmes de relève. La Suisse ne doit pas rater le développement rapide des nouvelles technologies, a souligné la ministre de l'Economie Doris Leuthard.

Pour le PDC, la formation duale est une clé du succès de la Suisse. Mais il faut l'orienter et l'adapter afin de répondre aux besoins futurs. Actuellement, la formation académique est trop nettement favorisée par rapport à la formation professionnelle.

Les démocrates-chrétiens se sont également prononcés très nettement contre l'initiative visant à interdire la construction de minarets, soumise au peuple le 29 novembre. Selon eux, elle est provocante, attise les craintes et ne reconnaît pas la liberté religieuse qui prévaut en Suisse.

Réunie de son côté à Wauwil, dans le canton de Lucerne, l'UDC s'est concentrée sur l'agriculture. «L'UDC est le parti des paysans», a rappelé son président Toni Brunner.

«Nous sommes les seuls à pouvoir donner le ton en matière de politique agricole», a asséné le président avant de s'en prendre, comme de nombreux délégués, au PDC et à Doris Leuthard. «La ministre de l'Economie veut contraindre les paysans suisses au libre-échange», a-t-il dénoncé, avant toutefois de qualifier de signe positif le fait que le PDC soit prêt à en discuter.

«L'ouverture des frontières avec l'UE provoquerait une baisse des revenus paysans de 50%», a mis en garde le président de l'Union suisse des paysans Hansjörg Walter. Pour le député vaudois Jean-Pierre Grin, «les paysans suisses ne peuvent pas soutenir la concurrence des prix dans l'UE. Les exploitations helvétiques sont plus petites, les coûts sont plus élevés et la législation est plus sévère qu'en Europe».

C'est pourquoi l'UDC exige que la Confédération abandonne les négociations avec l'UE sur un accord de libre-échange agricole.

swissinfo.ch et les agences

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