Plus de chiots sans puces...électroniques
Tous les chiots devront être identifiables au moyen d'une puce électronique. Cette mesure, approuvée mercredi par le gouvernement, entrera en vigueur le 1er janvier.
L’idée est de faciliter les enquêtes sur les accidents par morsures, sur les maladies ou en cas de perte, d'abandon et de maltraitance.
Dès le 1er janvier 2006, les chiots devront être identifiés par un vétérinaire au moyen d'une puce électronique (transpondeur) et enregistrés dans une banque de données. Les détenteurs de chiens plus âgés bénéficieront encore d'un délai d'un an pour faire identifier leur chien.
Fichier complet en 2007
Les personnes qui ont déjà fait identifier leur chien avant 2006, que ce soit par le biais d'un tatouage ou d'une puce, devront uniquement veiller à demander au vétérinaire de faire enregistrer l'animal dans la banque de données.
Dans ce cas, une nouvelle identification, notamment l'implantation d'une puce en complément d'un tatouage, ne sera pas nécessaire.
Ainsi, à partir de 2007, tous les chiens de Suisse seront enregistrés et identifiés de manière claire et non falsifiable.
Il était prévu initialement d'instaurer l'obligation de «pucer» pour fin 2004, mais l'échéance a été repoussée pour que les cantons aient le temps de mettre sur pied les banques de données requises, précise le porte-parole de l'Office vétérinaire fédéral (OVF) Marcel Falk.
Harmonisation européenne
Un quart des chiens suisses sont porteurs d'une puce électronique à l'heure actuelle. Ce moyen d'identification est déjà obligatoire dans cinq cantons (Vaud, Genève, Valais, Jura, et Bâle-Campagne).
Il s'agit aussi d'adapter la situation aux exigences de Bruxelles. En effet, un chien suisse ne pourra entrer dans l'Union européenne (UE) que s'il est muni d'un tatouage ou d'une puce dès le 1er octobre de cette année.
Le tatouage sera suffisant jusqu'en 2011, mais après, seule la puce sera valable, selon Marcel Falk.
Lors de la procédure de consultation en début d'année, la Société cynologique suisse, celle des vétérinaires ainsi que la Société de protection des animaux avaient unanimement salué l'identification au moyen d'une puce et l'enregistrement dans une banque de données.
swissinfo et les agences
En bref
- Grippe aviaire oblige, le gouvernement a aussi confirmé l’interdiction d’importer de la viande de volaille, des plumes et des œufs de certaines régions.
- L’interdiction concerne les produits venus d’Asie, d’Afrique et de quelque pays européens (Moldavie, Russie, Turquie, Ukraine et Biélorussie).

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