Pascal Couchepin rassure en partie les éleveurs de chevaux
Le ministre de l'économie Pascal Couchepin a en partie répondu au spleen des éleveurs dimanche au 97e Marché-Concours national de chevaux de Saignelégier. Les juments poulinières devraient bénéficier d'une nouvelle prime dès l'an prochain.
Le désengagement de la Confédération en faveur de l'élevage chevalin et la suppression de la prime de garde de l'armée ont poussé les éleveurs à exprimer leur désarroi lors du précédent Marché-Concours. «Votre cri d'alarme face au recul des effectifs de la seule race indigène a été bien entendu et pris au sérieux», a déclaré M. Couchepin.
Une nouvelle contribution de 400 francs pour les juments poulinières de la race Franches-Montagnes devrait être allouée dès l'an prochain. Le gouvernement le décidera en principe cet automne, a affirmé le ministre de l'agriculture. Confédération et cantons y participeront à raison de 200 francs chacun. Trois mille chevaux sont concernés.
C'est au son d'une guggenmusik valaisanne que s'est ouvert vendredi soir le Marché-concours national de chevaux à Saignelégier. Pour les éleveurs, c'est l'occasion de faire le point sur la qualité et l'avenir de la seule race indigène de Suisse, celle des Franches-Montagnes.
Nouveauté introduite avec succès l'an dernier, la manifestation fait aussi office de marché puisque plus de trente chevaux ont été mis en vente.
Mais le Marché-Concours reste avant tout une fête populaire et rurale qui devrait réunir plus de 40 000 personnes d'ici dimanche soir. Le quadrille campagnard, les courses de chars attelés ou de jeunes filles et jeunes gens montant à cru et bien sûr le cortège folklorique en sont les points forts.
Les Valaisans souhaitent montrer que le cheval des Franches-Montagnes est fort apprécié dans leurs Alpes, notamment pour transporter les produits du terroir, mais que le canton recèle d'autres animaux plus caractéristiques, dont les vaches d'Hérens ou les Saint-Bernard.
swissinfo avec les agences

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