Un héritage encombrant
Le Musée des Beaux-Arts de Berne, la capitale de la Suisse, a annoncé mercredi avoir été choisi à sa grande surprise par l'Allemand Cornelius Gurlitt comme héritier de sa fabuleuse collection d'œuvres comprenant des tableaux de maître volés à des juifs sous le nazisme. Le Musée bernois a reconnu que ce legs, qui pourrait atteindre un milliard de francs suisses « pose toute une série de questions épineuses, notamment de nature juridique et éthique.»
Ce contenu a été publié le 08 mai 2014 - 15:23Nombre des œuvres d' art ont été acquises par le marchand d’art Hildebrand Gurlitt pendant la période nazie. Le ministre de la propagande du IIIe Reich, Joseph Goebbels, l’avait chargé de vendre à l'étranger les œuvres d’un art qualifié de dégénéré par la propagande nazie et saisies chez des collectionneurs juifs persécutés.
Hildebrand Gurlitt avait vendu certaines de ces œuvres pour son propre profit, tout en achetant à bas prix des œuvres à des marchands d'art juifs contraints de vendre leurs biens.
Après la chute du IIIe Reich, le marchand a déclaré que sa collection avait été détruite par le bombardement de Dresde en février 1945. Il a continué son activité de marchand d’art jusqu’en 1956, année de sa mort lors d’un accident de la route.
(Images: AFP/Staatsanwaltschaft Augsburg)
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