A Miami, la Saint-Galloise n'a laissé que deux jeux (6-2 6-0) à son adversaire, l'Américaine Alexandra Stevenson. Federer se hisse en 8e de finale.

Martina Hingis, qui n'avait perdu que deux jeux dans ses matches précédents, n'a passé que 56 minutes sur le court face à l'ancienne demi-finaliste de Wimbledon Alexandra Stevenson.

«Je suis très satisfaite de mon jeu, et j'ai parfaitement su gérer le vent», a déclaré la Saint-Galloise, qui a développé un jeu très offensif face à une joueuse plus redoutable que ne l'étaient Janet Lee et Tatiana Poutchek.

Martina n'a dû écarter qu'une seule balle de break, qu'elle n'est cependant pas parvenue à effacer.

Sa tâche sera sans doute nettement plus ardue au tour suivant. En quart de finale, Martina Hingis devra se mesurer à Serena Williams (no 8),qui était nettement favorite de son match face à Marissa Irvin.

Les deux jeunes femmes ont enlevé chacune six de leurs confrontations, mais la cadette des sœurs Williams reste sur deux succès, acquis en demi-finale du dernier US Open, puis récemment à Scottsdale, au même stade de la compétition.

Federer expéditif

Roger Federer n'est resté que 67 minutes sur le court pour gagner le droit de défier le Britannique Tim Henman (no 5).

Le Bâlois n'a dû écarter qu'une seule balle de break tout au long de sa rencontre face à l'Espagnol Albert Portas, alors qu'il menait déjà 2-1 dans la seconde manche.

Remarquable derrière sa ligne de fond, Federer a parfaitement contenu le lift de son adversaire, en usant à merveille de son revers coupé. «Il était suffisant de me montrer constant face à Portas, qui a pris trop de risques dans le deuxième set. Il a commencé à s'énerver, et tout est devenu plus facile», expliquait Federer, qui n'a toujours pas perdu sa mise en jeu dans ce tournoi.

«Roger s'est montré très solide tout au long de la rencontre», analysait le coach du Bâlois, Peter Lundgren. Mais il devra être encore plus efficace à la relance pour gêner Tim Henman», anticipait le Suédois, qui garde en mémoire les quatre défaites concédées par son «élève» face au Britannique.

swissinfo avec les agences

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