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Les raisons du choix de Trossero comme coach de l’équipe suisse de football

Le président central de l’Association suisse de football Me Marcel Mathier nous révèle les véritables raisons de la nomination du coach argentin Enzo Trossero (photo) à la tête de l’équipe nationale de football.

Ce contenu a été publié le 26 mars 2000 minutes

Le président central de l’Association suisse de football Me Marcel Mathier nous révèle les véritables raisons de la nomination du coach argentin Enzo Trossero (photo) à la tête de l’équipe nationale de football.

Me Mathier connaît fort bien Enzo Trossero depuis trois ans. Surtout de par leur appartenance à la Fédération internationale de football. Le premier, en tant que président de la Commission disciplinaire de la FIFA. Le second, en tant qu’instructeur de ladite Fédération.

«Les instances dirigeantes du football suisse songeaient à Enzo Trossero depuis plusieurs années, déjà. Pas forcément comme entraîneur national. Mais cet homme m’a toujours fortement impressionné», renchérit le président central de l’ASF.

A ces raisons, il faut ajouter celles, plus objectives, qui ont largement été évoquées publiquement depuis le début de l’année: Enzo Trossero a gagné, avec le FC Sion, une Coupe (1991) et un Championnat de Suisse (1992). Il connaît le football helvétique, même si son expérience à Lugano fut un échec.

Auparavant, faut-il le rappeler, Trossero fut entraîneur adjoint de la grande équipe d’Argentine, sous l’ère Billardo. Aujourd’hui, il est aux commandes d’un des meilleurs clubs argentins, Independiente, qui ne voulait pas le lâcher. C’est dire à quel point les instances dirigeantes helvétiques le désiraient, puisqu’elles sont allées jusqu'à Buenos Aires pour faire signer le viking argentin.

«Enzo possède le charisme d’un entraîneur d’envergure internationale. D’une part, pour résister à la pression nationale. Et, d’autre part, pour galvaniser ses troupes dans un fighting spirit. C’est un homme de parole», dixit Me Mathier.

Le chef technique de l’ASF, Hansruedi Hasler, lui, nous rappelle qu’il y avait officiellement trois entraîneurs suisses en lice pour succéder au démissionnaire Gilbert Gress: Gross, du FC Bâle, Egli, de Lucerne et Kohler, de St-Gall. Mais avaient-ils réellement une chance face à Trossero?

S’agissant de Hanspeter Zaugg, Me Mathier tient à préciser: «c’est un signe de bonne entente, pour le football suisse, lorsque des internationaux de l’équipe A désirent faire de l’entraîneur intérimaire leur coach officiel. Mais depuis longtemps, il avait été décidé que Zaugg demeurerait responsable technique de l’ensemble des sélections nationales».

Enzo Trossero désire maintenant l’ex-joueur sédunois Jean-Paul Brigger comme adjoint. Lequel doit d’abord recevoir l’aval de Sepp Blatter, président de la FIFA, pour quitter son poste de technicien du développement au sein de ladite Fédération. Entre Haut-Valaisans, ils devraient pouvoir s’entendre. Cette longue aventure porte à croire que le Valais détient les clefs du football suisse.

Emmanuel Manzi


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