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Les pays alpins renforcent leur collaboration policière

Les ministres de l'Intérieur des six pays alpins réunis à Constance. Keystone

Réunis à Constance, les six pays alpins, dont la Suisse, ont décidé de constituer des groupes d´experts communs et créer un bureau centralisé pour combattre la criminalité, l´immigration illégale et également la montée de la violence d´extrême droite.

Ce contenu a été publié le 05 septembre 2000

A l'invitation de leur homologue allemand, les ministres de l'Intérieur de France, d'Italie, d'Autriche, du Liechtenstein et de Suisse se sont rencontrés mardi dans la ville de Constance pour un sommet consacré à la sécurité intérieure. Au menu figuraient la coordination de la lutte contre la criminalité internationale, l'immigration illégale, les réseaux de passeurs, la traite des êtres humains et le blanchissage d'argent sale, ont souligné les ministres lors d'une conférence de presse commune.

Les possibilités de coopération dans la lutte contre la montée de la violence d'extrême droite ont également été évoquées. Les ministres Otto Schily, Daniel Vaillant, Enzo Bianco, Ernst Strasser, Michael Ritter et la conseillère fédérale Ruth Metzler ont signé une déclaration commune portant sur un renforcement de la collaboration des organismes compétents.

Un des groupes d'experts à créer comprendra des spécialistes de la lutte contre le blanchissage d'argent sale. Il sera chargé d'examiner toutes les mesures à prendre sur les plans judiciaire et pratique pour barrer la route aux opérations de blanchissage, en particulier par l'abus de sociétés «off-shore» et d'opérations bancaires en ligne. Ces experts devront également s'occuper spécialement des interfaces en matière de trafic des paiements.

Les ministres se sont également déclarés favorables à la mise en place d'un système d'alarme avancé contre l'immigration illégale qui assure une bonne circulation des informations concernant la Suisse et le Liechtenstein, en relation avec les mécanismes mis en place entre pays membres de l'UE. Il s'agit de garantir qu'aucun déficit d'information n'apparaisse et que les principales informations soient à disposition de tous les pays dans une même mesure.

La présence de l'autrichien Ernst Strasser à ce sommet a suscité quelques réserves de la France. Car elle fait fi des sanctions européennes. Devant le cercle de ses collègues, M. Strasser s'est efforcé d'attester de la volonté autrichienne de s'investir sérieusement dans la lutte contre l'extrême droite. Il a ainsi fait référence à la loi autrichienne qui interdit la formation d'organisations de cette tendance.

swissinfo avec les agences

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