Le grand retour de Don Givens à Neuchâtel
Le nom de Don Givens s’associe à l’époque dorée de Neuchâtel Xamax dans les années 80.
De retour en Suisse, il a retrouvé le stade de ses exploits passés: la Maladière.
Le hasard fait parfois bien les choses. Les sélections des moins de 21 suisse et irlandaise se retrouvaient vendredi soir à Neuchâtel pour le dernier match d’un groupe où les hommes de Bernard Challandes sont déjà qualifiés, ceux de Don Givens déjà éliminés.
Pour Don Givens, l’essentiel se situait ailleurs. «Impossible de ne pas ressentir un pincement au cœur au moment de retrouver le stade de la Maladière. Je n’y étais plus retourné depuis huit ans. J’y ai passé tellement de soirées magiques!»
En 1981, l’attaquant-vedette de l’équipe d’Irlande posait ses valises en Suisse. Après quelques mois d’adaptation, l’alchimie prenait tout de suite avec l’exigeant Gilbert Gress et, surtout, avec tout un public qui faisait de lui son joueur le plus charismatique.
La naissance d’une grande équipe
«J’ai participé à la naissance d’une grande équipe, se souvient Don Givens. A mon arrivée, Neuchâtel Xamax disputait pour la première fois de son histoire une Coupe d’Europe. Nous avions même battu le Sporting Lisbonne. Et j’ai quitté l’équipe en 1987 avec le seul titre national de ma carrière!»
En 1993, Don Givens revient à la Maladière, entraîneur des espoirs, puis succédant rapidement à Ueli Stielike, licencié de son poste d’entraîneur.
L’Irlandais sauve les Xamaxiens de la relégation en 1994, mais le président Gilbert Facchinetti lui préfère malgré tout Gilbert Gress pour la saison suivante.
«Une sacrée douche froide pour moi, avoue Don Givens. J’ai vraiment été déçu par l’attitude de Gilbert Facchinetti, il n’avait pas tenu parole». Mais aujourd’hui, la boucle est bouclée. Don Givens n’est pas resté pour rien un véritable gentleman.
swissinfo, Jonathan Hirsch

En conformité avec les normes du JTI
Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative
Joignez-vous à la discussion