Navigation

Le Club Med maintient la pression sur AOM

Très mécontent des nombreux retards et incidents techniques survenus sur des vols d'AOM durant l'été, le Club Méditerranée réaffirme qu'il se réserve le droit de poursuivre la filiale française de SAirGroup en justice.

Ce contenu a été publié le 29 août 2000

Les discussions intervenues au plus haut niveau entre Philippe Bourguignon, le PDG du Club Med, et la direction d'AOM n'y ont rien fait. Le voyagiste français n'a pas enterré la hache de guerre. Malgré la promesse de la filiale française de SAirGroup d'acquérir très vite deux nouveaux Airbus. Et malgré la nette réduction des incidents techniques sur les vols charters de la compagnie.

En habile négociateur, le Club Med a décidé de maintenir sa menace de poursuite judiciaire sur AOM. Et certains de ses responsables évoquent même une possible demande de dommages et intérêts, afin d'indemniser les clients victimes des retards ou autres annulations des charters de l'été.

Une manière aussi, reconnaît-on à Paris du coté du Club, «d'avertir AOM que la clientèle du Club pourrait bientôt lui échapper si des remèdes ne sont pas apportés». La renégociation des vols charters pour l'hiver 2000 et l'été 2001 s'annonce donc corsée.

Fière de compter depuis plusieurs années le prestigieux Club Med parmi ses principaux clients, AOM n'a pour l'heure pas répondu à ces déclarations. Sauf en réitérant la volonté de SAirGroup de mettre fin «dans les meilleurs délais » à ces incidents.

Conscients toutefois des désagréments causés à ses passagers par cette série noire estivale, AOM n'exclut pas de proposer, à la rentrée, des «cadeaux de compensation», aux vacanciers du Club Med laissés sur le tarmac plusieurs heures durant, cet été, aux Antilles, à Papeete ou Cuba. «Garder la confiance du Club est pour nous une chose essentielle et nous ferons de notre mieux pour la conserver», affirme-t-on au sein de la nouvelle filiale de SAirGroup qui a fait du dossier AOM sa «priorité française».

Car toute difficulté prolongée d'AOM aurait d'évidentes répercussions sur la santé d'Air Littoral et Air Liberté, ses deux sœurs cadettes franco-helvétiques.

Richard Werly, Paris

En conformité avec les normes du JTI

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative

Joignez-vous à la discussion

Les commentaires doivent respecter nos conditions.
Trier par

Changer le mot de passe

Souhaitez-vous vraiment supprimer votre profil?

Votre abonnement n'a pas pu être enregistré. Veuillez réessayer.
Presque fini... Nous devons confirmer votre adresse e-mail. Veuillez cliquer sur le lien contenu dans l'e-mail que nous venons de vous envoyer pour achever le processus d'inscription.

Les meilleures histoires

Restez au courant des meilleures histoires de swissinfo.ch sur différents sujets, directement dans votre boîte mail.

Hebdomadaire

Notre politique de confidentialité SSR fournit des informations supplémentaires sur le traitement des données.