Le Chasselas est âprement défendu par les Vaudois
Les Vaudois tiennent à leur vin blanc. Le Chasselas, bien que souvent critiqué, est encore majoritaire dans les domaines appartenant à la Ville de Lausanne.
Dans les rouges, de nouveaux cépages ont récemment été plantés sur les terrasses du Dezaley.
Les trois quarts des cépages des domaines appartenant à la Ville de Lausanne - les Clos des Abbayes, de Mont, de Burignon, des Moines ainsi que le Château Rochefort - sont du Chasselas. Donc du vin blanc. «Même s'ils sont souvent décriés, regrette l'œnologue Nicolas Rilliet, notamment en comparaison des vins du nouveau monde».
Un autre œnologue ajoute que le Chasselas, bien que de plus en plus critiqué, comporte aussi des qualités. «Il est plus léger, moins huileux qu'un Chardonnet français, par exemple. Avec le poisson, il n'y a rien de mieux. Je ne sers du Chardonnet qu'avec les plats en sauce.»
Le quart restant des vignes produit du rouge. Il est majoritaire dans certains domaines, comme celui de Rochefort. «Dans le Lavaux, nous avons aussi planté du rouge, le long des murs, spécifie Nicolas Rilliet. Ce sont des cépages de troisième génération, du Cabernet Sauvignon, du Merlot ou de la Syrrah.»
Parmi les rouges typiquement vaudois, on retrouve les classiques Pinot noir et Gamay. «Et depuis peu, des Gamarets, Garanoirs, vins qu'on appelle 'médecins' car ils soignent la tenue du vin. Ils aident à structurer sa robe, son éclat ainsi que de ses tanins. Ce sont de très belles obtentions», conclut Nicolas Rilliet.
swissinfo/Anne Rubin.

En conformité avec les normes du JTI
Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative
Joignez-vous à la discussion