Lors d'une conférence pour la promotion d'une «culture de paix» au siège de l'ONU à New York, la Suisse a rappelé jeudi que le dialogue ne peut fonctionner que si les partenaires sont prêts au compromis.

Lors de cette conférence de deux jours qui s'achevait jeudi devant l'Assemblée générale des Nations unies, George W. Bush a déclaré que la religion était un élément de sa politique étrangère.

Citant la Déclaration universelle des droits de l'homme, qui a 60 ans cette année, le président américain a exalté l'action historique de son pays en faveur de la liberté religieuse d'autres peuples. Et de saluer l'initiative du roi Abdallah d'Arabie Saoudite, à l'origine de la conférence.

«Je le remercie pour son leadership et pour nous avoir convaincus de nous réunir ici pour parler de foi», a déclaré pour sa part l'ambassadeur de Suisse Peter Maurer, devant les représentants de plus de 80 pays qui participaient à la réunion.

Il faut avoir l'humilité de ne pas vouloir se placer au-dessus du débat pour obliger son interlocuteur à s'aligner, a ajouté le représentant de la Confédération.

Peter Maurer a estimé que la responsabilité d'une coexistence pacifique de diverses cultures incombe d'abord à chaque citoyen et à chaque pays.

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