En cas de retraite anticipée de Martina Hingis, le tennis féminin suisse n'est pas voué à faire de la figuration.

Derrière la Saint-Galloise, de jeunes pousses pressent déjà aux portillons. Revue d'effectifs.

Patty Schnyder (24 ans) et Emmanuelle Gagliardi (26 ans) sont toutes deux passées pro la même année que Martina Hingis. Elles sont aujourd'hui les doyennes du tennis suisse.

La première nommée pourrait être, dans un avenir proche, la nouvelle n° 1 helvétique. La Bâloise (WTA 13) a réalisé en 2002 une saison exceptionnelle. Celle du renouveau après une longue traversée du désert.

La seconde n'est que le matricule n° 5 de la délégation suisse. La Genevoise (WTA 60) est vouée à ne se satisfaire que de quelques coups d'éclats.

Place à la classe biberon

L'avenir appartient, lui, à Myriam Casanova (17 ans) et Marie-Gaïané Mikaelian (18 ans). Et plus particulièrement à la benjamine.

La Saint-Galloise (WTA 55) a grignoté près de 300 rangs ces sept derniers mois. En octobre, au tournoi de Filderstadt, elle s'est offert le luxe de battre sa première joueuse du Top 10: la Belge Justine Henin (alors WTA 5).

Marie-Gaïané Mikaelian (WTA 44) a également fait des étincelles en 2002. En juin, la Vaudoise a décroché son premier titre WTA à Tachkent (Ouzbékistan).

Derrière ces deux valeurs montantes pointe un troisième espoir: Timea Bacsinszky. Du haut de ses 13 ans, la Vaudoise est 110e au classement ITF junior (jusqu'à 18 ans). Mieux, elle la seconde meilleure joueuse du monde en fonction de son année de naissance. Prometteur.

swissinfo/Raphael Donzel

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