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La Foire de Téhéran permet de contourner les obstacles politiques et diplomatiques

Ouverture de la Foire de Téhéran en 1998. Ici, la politique passe au second plan, on parle d'abord commerce. Keystone

Quelques 1600 entreprises venues de 72 pays participent à cette 26ème Foire internationale. Pour la première fois, un ministre irakien et un égyptien se sont déplacés à Téhéran. Et cinq sociétés américaines sont présentes à la Foire.

Ce contenu a été publié le 02 octobre 2000

Quelque 22 sociétés suisses participent cette année à la Foire internationale de Téhéran. Les fabricants de montres ont renforcé leur présence avec la venue pour la première fois cette année de Chopard, de Jovial et de Rolex (pourtant déjà présent en Iran depuis de nombreuses années).

Malgré la crise économique, les produits de luxe, en particulier les montres, ont toujours beaucoup de succès en Iran. De même, la compagnie SFS, spécialisés dans les produits de fixation haut de gamme pour le bâtiment, les véhicules et l'aviation, avec un chiffre d'affaires de près d'un milliard de francs, vient pour la première fois tâter le marché iranien.

Pour Fritz Kuhn, responsable de l'Office suisse d'expansion commerciale (OSCE), il s'agit de ne pas perdre le marché iranien. En effet, l'Iran est le troisième partenaire de la Suisse parmi les pays du Proche Orient, après l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis. «Avec une population de 65 millions d'habitants, l'Iran représente un marché important, surtout si le pays poursuit sa politique d'ouverture», affirme un représentant d'une société suisse présente à la Foire.

Les échanges entre les deux pays sont en constante progression et sont passés de 274 millions de francs suisses en 1995 à 451 millions en 1999. En l'an 2000, on constate la poursuite de cette croissance.

De grandes firmes helvétiques, comme la Société Générale de Surveillance (SGS), travaillent en Iran depuis de nombreuses années. D'autres cherchent à revenir dans le pays. C'est le cas du groupe Nestlé, qui tente de négocier son retour en Iran depuis 1996. Cependant, pour des raisons plutôt politiques, le groupe n'a pas obtenu d'autorisation. «Mais Nestlé espère finaliser un accord pour la construction d'une usine d'ici à la fin de l'année», affirme Fritz Kuhn.

Siavosh Ghazi, Téhéran

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