L’ancien brigadiste Ghiringhelli pourra être extradé vers l'Italie
Le Tribunal fédéral a jugé que les actes terroristes commis par Marcello Ghiringhelli ne pouvaient être assimilés à des délits politiques empêchant l'extradition. Avant son renvoi, il devrait purger sa peine de deux ans et demi de réclusion en Suisse.
Le Tribunal fédéral a jugé que les actes terroristes commis par Marcello Ghiringhelli ne pouvaient être assimilés à des délits politiques empêchant l'extradition. Avant son renvoi, il devrait purger sa peine de deux ans et demi de réclusion en Suisse.
Dans un arrêt publié ce mardi, le plus haute instance judiciaire a rejeté le recours de droit administratif de l'ancien brigadiste, qui s'opposait à son extradition, confirmant donc la décision de l'Office fédéral de la police d'approuver la demande de Rome, déposée en mars dernier. Le Tribunal fédéral de Lausanne a estimé que les actes terroristes des Brigades Rouges ne pouvaient être considérés comme des délits politiques empêchant l'extradition vers l'Italie. Les juges ont relevé que diverses armes à feu avaient été utilisées dans des actions impliquant Ghiringhelli à Brandizzo, Turin et Salerno et qu'elles avaient coûté la vie à neuf personnes. Condamné en 1985 et 1986 par divers tribunaux italiens à trois peines de réclusion à vie pour une série de délits liés à ses activités de terroriste au sein des Brigades rouges, il s'était évadé de la prison de Novare (I) en décembre 1998. Il avait été arrêté près de la gare de La Chaux-de-Fonds en janvier dernier.
Avant son renvoi, Marcello Ghiringhelli devrait toutefois purger les deux ans et demi de réclusion infligés en novembre par le Tribunal correctionnel de La Chaux-de-Fonds, notamment pour avoir préparé un hold-up. L'ancien membre des Brigades Rouges pourrait cependant être extradé s'il en fait la demande, mais cette option doit obtenir l'accord de toutes les parties, soit en l'occurrence celui des autorités suisses et italiennes.
SRI avec les agences

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