Mis en cause par son secrétaire général, le président de la FIFA répond. Par l'intermédiaire de son porte-parole et sur le site de la Fédération.

Le président de la Fédération internationale de football (FIFA) sort de sa réserve. A moitié, du moins. Il a répondu, par le biais de son porte-parole, aux critiques qui lui ont été adressées cette semaine.

Dans une interview parue samedi dans le quotidien Le Temps ainsi que sur le site internet officiel de la FIFA, Markus Siegler (porte-parole de Joseph Blatter) dément notamment le fait que les travaux de la commission d'audit financier ait été stoppés afin d'empêcher Michel Zen-Ruffinen de témoigner.

C'est ce que lui reproche le numéro 2 de l'organisation. Cette semaine dans la presse, le secrétaire général a également affirmé avoir «constaté des dysfonctionnements quant au processus financier au sein de la FIFA».

Confidentialité non respectée

Selon Markus Siegler, au contraire, Sepp Blatter aurait encouragé les six experts à convoquer Michel Zen-Ruffinen. Et d'ajouter qu'il détient la preuve «qu'un membre de la commission a transgressé la clause de confidentialité, en délivrant des documents à des tiers». C'est cette irrégularité qui aurait poussé le président à stopper les travaux des experts.

A ce propos, Markus Siegler ne donne pas d'autres précisions. En revanche, il garantit que Sepp Blatter n'a pas orchestré l'attaque des dirigeants de la Confédération nord- et centre-américaine (CONCACAF) contre Michel Zen-Ruffinen.

Mais le porte-parole ne fait aucun commentaire sur d'éventuels dysfonctionnements financiers, dans lesquels Sepp Blatter pourraient être impliqués, avant le 3 mai. Le comité exécutif de la FIFA, réuni à Zurich, discutera alors de toute l'affaire.

swissinfo

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