La Grande Dixence, dans le canton du Valais, est le plus grand lac artificiel de Suisse, avec ses 400 millions de m2 d’eau. A lui seul, il représente presque un cinquième des réserves d’électricité du pays. Keystone
Dans les galeries du barrage de la Grande Dixence. Keystone
Un employé contrôle la conduite qui achemine les eaux de la Grande Dixence vers les turbines. Keystone
Le lac Limmeren et son impressionnant barrage, près de Linthal, dans le canton de Glaris. Keystone
Le lac Sella, au Tessin, non loin du col du Saint Gothard. Keystone
Le lac de l’Hongrin, avec son barrage à deux arches, près de Château d’Oex, dans le canton de Vaud. Keystone
Le lac du Val Verzasca, au Tessin. C’est de son barrage que James Bond saute à l’élastique dans le film "Goldeneye". Keystone
Les conduites forcées du barrage du Val Verzasca. aura
Les turbines de la centrale d’Oberhasli, dans le canton de Berne. Keystone
Le barrage et le lac du Grimsel, sur le col du même nom, dans les Alpes bernoises. Keystone
Barrage et lac de l'Albigna, dans les Grisons. Keystone
La station électrique de la centrale d’Oberhasli, dans le canton de Berne. Keystone
En Suisse, quelque 200 bassins d’accumulation et lacs artificiels permettent de faire tourner les turbines qui fournissent près d’un tiers de l’énergie électrique consommée dans le pays.
Grâce à ses montagnes et à la pluie qu’elle reçoit, la Suisse est un terrain idéal pour l’exploitation de la force hydroélectrique. Dès la fin du 19e siècle, les barrages ont poussé dans les Alpes, d’abord modestes, puis de plus en plus gigantesques avec des sommets atteints entre 1945 et 1970.
Et les lacs artificiels n’ont pas pour seule fonction de fournir de l’électricité. Ils servent aussi à la régulation du débit des cours d’eau, à la réduction des inondations en cas de crue, de réserve pour l’irrigation ou pour l’enneigement artificiel et même d’habitat pour les poissons et la flore aquatique.
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