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Hanovre: la première de «Faust» sans le comédien suisse Bruno Ganz

Immobilisé pour l'heure, Bruno Ganz devrait reprendre ultérieurement son rôle de Faust. faust-stein.de

Pour la première fois, «Faust» de Goethe est joué dans son intégralité, dès samedi soir, à Hanovre. Malheureusement, le comédien suisse Bruno Ganz ne pourra pas tenir le rôle-titre de cette légende allemande.

Ce contenu a été publié le 21 juillet 2000

Bruno Ganz, 59 ans, aurait dû être l'acteur phare des 21 heures de représentation consacrées au drame initiatique de Faust. Mais à la mi-juin, le comédien zurichois s'est blessé en tombant d'une échelle durant les répétitions.

Comme si Bruno Ganz avait vraiment vendu son âme au diable, afin de satisfaire sa curiosité intellectuelle et son désir insatiable de jouissance. L'acteur helvético-italien n'avait-il pas déjà une fois troqué son statut d'ange pour celui de mortel, afin de pouvoir aimer la trapéziste dans le film culte les «Ailes du désir» de Wenders?

Christian Nickel, 31 ans, a été choisi pour remplacer Bruno Ganz. Initialement, le comédien Nickel devait incarner le jeune Goethe.

Toutefois, Bruno Ganz devrait être en mesure de reprendre sa place ultérieurement. Car neuf semaines de représentations sont au programme sur le site de l'Exposition universelle de Hanovre.

Cela fait maintenant dix mois que la troupe des 35 comédiens professionnels du «Faust» de l'écrivain Johann Wolfgang von Goethe répète dans l'une des salles de l'Expo-2000.

Contrairement au succès mitigé que remporte actuellement cette Expo-2000, tous les billets relatifs aux représentations de la version du «Faust» de Goethe ont été vendus. En Allemagne, la mise en scène fleuve du Berlinois Peter Stein passe pour l'événement théâtral de l'année.

Le spectacle doit ensuite être proposé durant 37 semaines à Berlin. Puis, à Vienne, pendant 15 semaines. Cet ambitieux projet théâtral dispose d'un budget de 24 millions de francs suisses.

Enfin, signalons qu'un autre comédien suisse participe à cet important spectacle. En effet, le Thurgovien Robert Hunger-Bühler prête son talent à l'une des incarnations de l'esprit du mal, Méphistophèlés.

Emmanuel Manzi

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