Groupe Schindler: les bénéfices ont pris l’ascenseur en 1999
Le résultat consolidé du groupe Schindler s’est littéralement envolé en 1999. Il a progressé de 52 pour cent à 382 millions de francs pour un chiffre d’affaires de 7,66 milliards, en hausse de 16 pour cent. Un léger bénéfice est prévu pour l’an 2000.
Le résultat consolidé du groupe Schindler s’est littéralement envolé en 1999. Il a progressé de 52 pour cent à 382 millions de francs pour un chiffre d’affaires de 7,66 milliards, en hausse de 16 pour cent. Un léger bénéfice est prévu pour l’an 2000.
Le bénéfice net consolidé a atteint 238 millions de francs en 1999, contre 224 millions l'année précédente, soit une augmentation de 6,2 pour cent, a indiqué lundi le groupe Schindler. Le cash-flow consolidé a en revanche fléchi de 16 pour cent, à 329 millions, en raison de la diminution des amortissements et de la dissolution de provisions.
Les résultats d’ensemble ont été favorablement influencés par la vente de Schindler Wagon SA. L’opération a rapporté 57 millions de francs. La progression s'explique aussi par la consolidation des sociétés Haushahn (Allemagne) et Atlas (Brésil) et l’arrivée de produits bien acceptés par le marché, comme le montage d’ascenseurs en l’espace de trois jours.
Sur la base des deux premiers mois de 2000, Schindler se montre optimiste pour la suite des événements. Le chiffre d'affaires de l'exercice entier devrait grimper à 8,5 milliards de francs, avant de franchir le cap des 10 milliards en 2002. La rentabilité est aussi attendue en hausse.
Le bénéfice net du holding s'est pour sa part monté à 95 millions (91,3 millions en 1998). Un dividende inchangé de 45 francs par action et par bon de participation sera proposé à l’assemblée du 8 mai.
Basé à Lucerne, le groupe Schindler apparaît, avec le fabricant américain Otis, comme le seul spécialiste des ascenseurs, des escaliers mécaniques et des trottoirs roulants actif à l'échelle de la planète. Fin 1999, il occupait 43 559 personnes.
Pour Alfred Schindler (photo), président du conseil d’administration, le groupe est parvenu en 20 ans à se muer en un véritable acteur global. Il exclut toutefois toute idée de fusion, soulignant qu’à l'inverse du secteur automobile, il n'existe même pas de véritables collaborations entre les principaux acteurs de la branche.
swissinfo avec les agences

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