Depuis mercredi soir, un test est disponible pour dépister le virus de la grippe porcine. Pour l'Office fédéral de la santé publique, la situation n'est "pas encore dramatique" en Suisse.

Le test a été mis au point en un temps record par le laboratoire central de virologie des Hôpitaux universitaire genevois. Il faut encore deux ou trois jours pour finir de valider le test, selon Patrick Mathys, de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). C'est ce test qui a permis de diagnostiquer la présence du virus A/H1N1 chez un patient de l'hôpital de Baden (Argovie), premier cas confirmé de grippe porcine en Suisse.

«Le patient va bien, mais il est un peu fâché», a précisé ce jeudi Jürg Beer, médecin-chef à l'Hôpital cantonal de Baden.

Malgré ce 1er cas, il n'y a aucune raison de prendre des mesures supplémentaires pour l'instant, selon l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

L'OFSP suit attentivement l'évolution de la situation et la cellule spéciale pandémie activée la veille par le Conseil federal (gouvernement) s'est réunie pour la première fois jeudi matin.

A Genève, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé en fin d'après-midi ne pas disposer «d'élément qui laisserait penser qu'il faut passer au niveau 6 d'alerte» signifiant que le monde est en proie à une pandémie de grippe porcine.

En élevant son niveau d'alerte en phase 5 sur une échelle de 6, l'OMS avait appelé mercredi soir les pays à se préparer à une pandémie "imminente" de grippe porcine.

La maladie, due à un virus mutant mélangeant des gènes humains, aviaires et porcins aurait fait près d'une centaine de morts au Mexique et aux Etats-Unis.

swissinfo et les agences

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