Un pas de plus a été franchi ce jeudi à New York lors d’une rencontre entre les deux grandes banques suisses et le juge qui s’occupe de l’accord global signé en août 1998. Le principal obstacle à son entrée en vigueur pourrait être bientôt levé.

«La rencontre a été constructive, nous avons fait des progrès». C’est le constat livré par Ulrich Pfister, porte-parole du Credit Suisse (CS), au lendemain de la réunion de jeudi à New York. Une rencontre entre, d’une part, les avocats du CS et de l’UBS et, d’autre part, le juge fédéral américain Edward Korman, chargé de mener à bien l’accord global.

Mais, même si l’on en est proche, on ne tient pas encore de solution définitive. Dernier gros obstacle: la question de l’accès aux millions de comptes datant de la période 1933-1945. La Commission fédérale des banques a, d’ores et déjà, autorisé la publication de 26 000 d’entre eux et la création d’une base de données comportant 46 000 comptes.

Mais au-delà, en ce qui concerne les centaines de milliers d’autres comptes, comment organiser d’éventuelles recherches? C’est toute la question en suspens, selon Ulrich Pfister. «On a rapproché les points de vue, mais les discussions ne sont pas encore terminées».

Elles devraient pourtant rapidement aboutir. Le porte-parole du CS estime que le juge Korman devrait approuver définitivement l’accord global d’ici à la fin de ce mois.

Développement suivra

Pierre Gobet

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