Renforcer le secteur mondial du cacao et favoriser son développement durable, c’est l’objectif de l’accord international sur le cacao. Mercredi, le Conseil fédéral (gouvernement) a donné son feu vert à sa signature.

L'accord 2010 sur le cacao offre aux pays membres de l'Organisation internationale du cacao (OICC), qui regroupe exportateurs et importateurs, une plate-forme de discussion pour toute question relative au développement durable du secteur. Il permet une concertation renforcée avec le secteur privé et les organisations non gouvernementales.

Le nouvel accord met l'accent sur la nécessité d'améliorer la qualité du cacao et d'augmenter la productivité tout en tenant compte de l'impact sur l'environnement et du respect des conditions sociales. Une attention particulière est portée aux petits producteurs, notamment pour faciliter l'accès au crédit et aux méthodes de gestion des risques liés aux fluctuations des prix et à l'impact des variations climatiques.

La Suisse, membre de l’OICC en tant que pays importateur, n’est pas seulement la patrie de nombreuses marques de chocolat, mais également celle de Barry Callebaut, leader mondial du commerce du cacao en amont de la production des plaques, pralinés et autres spécialités.

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