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Coupe Davis: la Suisse à un point du bonheur...

Lorenzo Manta, à gauche, et Roger Federer apportent un troisième point précieux à la Suisse. Keystone

A Bâle, Roger Federer et Lorenzo Manta n'ont connu aucun problème pour venir à bout de Jan-Michael Gambill et Justin Gimelstob. Trois sets secs et sans histoire (6-4 6-2 7-5) permettant à la Suisse de mener 2-1 contre les Etats-Unis.

Ce contenu a été publié le 10 février 2001 minutes

L'équipe de Jakob Hlasek partait certes avec les faveurs de la cote dans l'épreuve du double, très souvent déterminante en Coupe Davis. Pourtant, le duo Federer/Manta ne s'attendait pas à pareille promenade de santé. Moins de deux heures passées sur le court, aucunservice abandonné (une seule balle de break pour les Américains) et des retours imprécis de Gimelstob et Gambill n'ont laissé planer aucun doute: le double helvétique était une noix bien trop dure à croquer.

"Federer se trouve vraiment dans une forme étincelante," relevait,mi-admiratif, mi-craintif Patrick McEnroe. Il a galvanisé son partenaire d'une façon extraordinaire." Le capitaine des Etats-Unis est bien conscient qu'il faudra que le Bâlois baisse sa garde ce dimanche pour que son équipe ait une chance de renverser la vapeur. Dès 14 heures, Roger Federer retrouvera sur son chemin Jan-Michael Gambill. Et si le tennisman de l'Etat de Seattle ne parvient pas à mieux retourner, la Suisse cueillera le point de la victoire. Dans le cas contraire, le dernier match prendrait toute son importance.

Le numéro un suisse n'est pas le seul à mériter des louanges. A ses côtés, Lorenzo Manta a confirmé une fois encore que le double était un exercice dans lequel il excellait. Le Zurichois s'est imposé pour la 8e fois consécutive en Coupe Davis. Une sacrée performance. De l'autre côté du filet, Gambill et Gimelstob n'ont jamais trouvé leurs marques. Il est vrai qu'ils n'avaient plus évolué ensemble depuis 1989 et leur succès en finale du championnat des Etats-Unis des moins de 12 ans...

En trois confrontations directes, Roger Federer a toujours eu le dernier mot face à Jan-Michael Gambill, dont la dernière fois en janvier à la Hopman Cup de Sydney. De bon augure, pour autant que leSuisse ne soit pas trop émoussé...

Jonathan Hirsch

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