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Chantal Daucourt réussit sa reconversion

Chantal Daucourt n'abandonne pas tout à fait le VTT. Keystone Archive

Retraitée du VTT, la Jurassienne Chantal Daucourt a été engagée par l'UCI. Elle va former des athlètes au vélo tout-terrain à Aigle.

Ce contenu a été publié le 20 novembre 2001 minutes

Sa 11e place aux Jeux olympiques de Sydney a mis un point final à la carrière de Chantal Daucourt (35 ans), spécialiste de VTT. Discipline dans laquelle elle s'est construit un brillant palmarès: trois titres de championne d'Europe (1991, 1993, 1997), trois victoires dans une manche de Coupe du monde, une médaille de bronze aux championnats du monde en Allemagne (1995), deux titres de championne de Suisse (1997 1998), deux fois troisième du classement général de la Coupe du monde (1992 et 1997).

Sur la route, cette Jurassienne de Fahy, a également participé à trois Tours de France et à deux championnats du monde (San Sebastian et Vérone). Infirmière de formation, elle est également au bénéfice d'un certificat de manager du sport de l'université de Lausanne et d'un brevet d'entraîneur I et II de l'Ecole fédérale de Macolin.

Parlant trois, voire quatre langues (français, allemand, anglais et elle se débrouille en italien), elle possède un solide bagage à l'heure de la reconversion.

Une retraite active

«Ma reconversion et ma fin de carrière je les ai bien préparées. Je désirai rester dans ce milieu afin de transmettre l'acquis», explique la citoyenne de Forel (VD), où elle réside. Sa reconversion, elle l'a préparée durant trois ans (1997 - 2000) au cours desquels elle a travaillé à tiers-temps aux côtés de Gérald Gremion, médecin du sport. Une corde de plus à son arc.

Aujourd'hui, elle quitte la compétition sans regret. Elle reste néanmoins dans le milieu, engagée par l'Union cycliste internationale (UCI) dans le cadre du Centre mondial du cyclisme à Aigle.

Sans regret? «Aucun! La compétition m'a beaucoup apporté. J'ai tourné le bouton. Je fais beaucoup de sport à l'instinct, je m'éclate. De plus, mon nouveau travail me passionne. Je suis chargée d'imaginer un concept, ensuite de l'appliquer sur le terrain, pour préparer des athlètes dans le domaine du VTT. Ce sera un travail, tout à la fois, passionnant, humanitaire et de solidarité».

«Les athlètes resteront neuf mois au Centre. Ils suivront une école à Leysin. Il s'agit de former huit filles, âgées de 17 à 25 ans. Elles viennent de Cuba, Colombie, Russie et d'Afrique du Sud, notamment. Si tout se passe bien nous serons opérationnels dès le 14 janvier».

Pierre-Henri Bonvin, Lausanne

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