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Chacun assurera sa propre sécurité

La ministre suisse de la Justice et le ministre français de l'Intérieur devant la presse à Genève. Keystone

Ruth Metzler et Nicolas Sarkozy confirment qu'il n'y aura pas d'échange entre les polices suisse et française pour le sommet du G8 d'Evian.

Ce contenu a été publié le 03 mars 2003 - 17:57

Pour autant, la Suisse et la France veulent une extension de l'accord sur la coopération policière et douanière.

Evoquant les actions d'opposants qui sont prévues durant le sommet, les deux ministres ont répété l'importance qu'ils accordent à la liberté d'expression.

Mais, pour Nicolas Sarkozy, la liberté d'expression va dans les deux sens. En d'autres termes, le G8 doit pouvoir se dérouler sans encombre.

Pour prévenir toute violence, le ministre français de l'Intérieur va prendre contact avec la Coordination anti-G8. Il se déclare prêt à dialoguer avec elle.

«C'est dans l'intérêt de tout le monde, affirme Nicolas Sarkozy, que toutes les précautions soient prises pour que chacun puisse s'exprimer et que cela ne dégénère pas comme cela fut le cas lors d'autres sommets.»

L'Accord bilatéral de 2000

Réunis ce week-end à Genève, quelque 400 membres de la Coordination se sont notamment mis d'accord sur l'organisation d'une manifestation «unitaire» entre Genève et Annemasse le 1er juin. Et sur la mise sur pied d'un «contre-sommet» près d'Evian.

Pour les responsables des polices suisse et française, la tâche principale sera d'assurer la protection des hôtes du G8. En d'autres termes de prévenir tout acte terroriste voire tout débordement lors des manifestations.

Pour la cheffe du Département de justice et police Ruth Metzler, c'est l'accord de coopération policière franco-helvétique doit servir de base de travail aux deux Etats.

Or, aux termes de ce traité, il n'est pas question de procéder à un échange des forces de police. Chacun des deux États assurera la sécurité sur son propre territoire.

Seuls les gardes du corps et les fonctionnaires de liaison font exception à la règle.

Une collaboration renforcée

Paris et Berne souhaitent cependant étendre ce traité entré en vigueur en 2000 de manière à permettre à l'avenir une collaboration plus étroite entre les deux pays.

La Suisse souhaite, par exemple, la création de patrouilles de police et de cellules d'observation communes.

A l'instar de celles qui existent aujourd'hui en vertu des conventions passées avec l'Allemagne et l'Autriche.

swissinfo et les agences

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