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Campagne pour la vaccination des enfants

L'Office fédéral de la santé publique rappelle que seule la vaccination volontaire de tous les enfants permet de combattre les maladies infectieuses.

Ce contenu a été publié le 11 novembre 2002

Les infections infantiles sont «trop souvent considérées comme bénignes», indique l'OFSP.

Les progrès de la médecine et l'importante couverture vaccinale en Suisse ont entraîné une diminution des maladies infantiles et de leurs conséquences.

Mais cela a aussi provoqué une «banalisation et une méconnaissance des dangers réels de ces infections», a indiqué l'Office fédéral de la santé publique (OFSP)

C'est ce qu'il a rappelé lundi à Berne lors du lancement d'une campagne appelant à la vaccination, en présence de la conseillère fédérale Ruth Dreifuss.

L'OFSP a constaté une certaine lassitude envers la vaccination. Les vaccins présentent certains risques de complication, ce qui soulève le doute chez des jeunes parents.

Mais pour l'Office fédéral, soutenu dans sa campagne par la Fédération des médecins suisses (FMH), les approches alternatives ne peuvent remplacer le vaccin.

80% d'enfants vaccinés

A l'heure actuelle en Suisse, environ 80% des enfants sont vaccinés contre les principales infections comme la rougeole, le tétanos ou la rubéole, a précisé Jean-Louis Zürcher, porte-parole de l'OFSP.

Grâce à la campagne, les services de Ruth Dreifuss entendent augmenter cette proportion.

Un recul de la couverture vaccinale présente un réel danger de santé publique. Ces dernières années, des épidémies de rougeole ont touché des milliers d'enfants en Suisse et en Europe, provoquant des décès et des séquelles graves.

Quelque 150 000 cas de diphtérie et 4000 décès ont aussi été observés dans les Etats de l'ex-Union soviétique durant la seconde moitié des années 90 à cause d'un relâchement dans la vaccination.

Acte volontaire

La vaccination se fait sur une base volontaire, relève M. Zürcher en rappelant que les vaccins sont remboursés par l'assurance.

Il n'existe aucune mesure obligatoire à l'échelle nationale et la médecine scolaire a été abandonnée dans de nombreux cantons.

Avant l'introduction des vaccinations, on dénombrait chaque année en Suisse quelque 3000 cas de diphtérie, 700 cas de poliomyélite et 200 cas de méningite, note l'OFSP. Des maladies qui ont presque disparu aujourd'hui.

Pour renseigner sur la vaccination, l'OFSP met à la disposition des parents et des professionnels de la santé une brochure d'information réalisée en collaboration avec les médecins cantonaux.

Un site Internet (http://www.sevacciner.ch) et une ligne gratuite (0844 448 448) sont également accessibles à la population.

swissinfo avec les agences

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