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Baromètre électoral : l'UDC toujours en forte hausse

C'est le dernier baromètre électoral avant les élections du 24 octobre. La nette progression de l'UDC est confirmée. Par contre, le recul du PDC s'atténue. Un baromètre réalisé par l'Institut GfS sur commande de la SRG-SSR idée suisse.

Ce contenu a été publié le 08 octobre 1999 minutes

Nouveau baromètre électoral, le dernier avant les élections proprement dites, dans un peu plus de deux semaines. La nette progression de l'UDC, l'Union démocratique du centre, est confirmée. Par contre, le recul du PDC, le parti démocrate-chrétien, s'atténue. Un baromètre réalisé par l'Institut GfS sur commande de la SRG-SSR idée suisse.

Rien de bien nouveau dans ce dernier baromètre. Depuis le premier sondage du genre, il y a une année environ, on fait état d'une forte poussée de l'Union démocratique du centre, parti gouvernemental de droite, qui a le vent en poupe en Suisse alémanique avant tout. Ce parti serait en passe de devenir le premier parti bourgeois du pays. Ce nouveau baromètre électoral lui prédit 20 pour cent des suffrages, alors qu'il avait réalisé 14,9 pour cent il y a quatre ans.

Il convient cependant de tenir compte du fait qu'il a créé, entre-temps, plusieurs nouvelles sections cantonales, ce qui lui apportera automatiquement un plus en termes de suffrages. On notera au passage que, selon une étude publiée récemment par le quotidien bernois "Der Bund" et portant sur les résultats en termes de sièges, l'UDC dépasserait de justesse le parti démocrate-chrétien. Ce dernier, gouvernemental lui aussi, de centre-droite, qui était donné en fort recul dans les derniers baromètres, verrait son recul diminuer, moins 1,8 pour cent.

Ceci dit, la plus grande prudence est de rigueur dans la lecture et l'interprétation de ce genre d'études, car les pronostics sont particulièrement difficiles dans un système politique aussi compliqué que le système suisse. Les élections législatives n'ont de fédéral que le titre et les électeurs ne peuvent en fait donner leurs suffrages qu'à des partis et candidats de leur propre canton. Un tel baromètre ne peut saisir les nuances d'une telle mosaïque, d'autant que, de surcroît, les électeurs cachent généralement leur jeu.

Pierre-André Tschanz

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