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Avant-dernière étape d'un destin attendu

Première à se lancer dans la course à la succession de Kaspar Villiger, la Biennoise Christine Beerli peut se prévaloir d'une connaissance approfondie de la politique fédérale.

Ce contenu a été publié le 26 novembre 2003 minutes

Mme Beerli a ainsi présidé le groupe radical aux Chambres fédérales de 1996 à 2002.

Depuis plusieurs années, Christine Beerli, âgée de 50 ans, est pressentie pour siéger au gouvernement. Après douze ans au Conseil des Etats, cette Biennoise bilingue n'a pas brigué un nouveau mandat. Représentante de l'aile libérale, Mme Beerli est accusée par l'UDC (droite dure) de suivre une ligne politique trop marquée à gauche.

Santé et formation

Au Parlement, elle s'est notamment profilée sur les dossiers de la recherche, de la formation, de la santé publique, ainsi que des assurances sociales. Idéologiquement, Christine Beerli estime que le libéralisme repose d'abord sur la valeur individuelle avec pour objectif le bien-être de la société.

La candidate du Seeland, comme le conseiller fédéral UDC Samuel Schmid, souhaite une Suisse ouverte, tournée vers l'avenir et respectueuse de l'Etat de droit. Mme Beerli a siégé durant dix ans au sein de conseil d'administration de la Rentenanstalt avant de le quitter en 2002. Elle est présidente de pro juventute.

Parcours politique

Née le 25 mars 1953, Christine Beerli dirige depuis 1998 l'Ecole d'ingénieurs de Bienne. Licenciée en droit et avocate, la candidate au Conseil fédéral a entamé sa carrière politique comme conseillère de ville biennoise de 1980 à 1983 avant de siéger au Grand Conseil bernois de 1986 à 1991. Elle n'a aucune expérience d'un exécutif politique.

En cas d'échec le 10 décembre, Mme Beerli a déjà annoncé qu'elle abandonnera la politique pour se consacrer à sa profession et à ses loisirs, les voyages et la cuisine. Christine Beerli est divorcée et sans enfant.

swissinfo et les agences

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