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Amitié fiscale entre la Suisse et l'Autriche

En visite officielle en Suisse, le chancelier autrichien Werner Faymann a assuré mercredi Berne de sa «compréhension» dans sa querelle fiscale qui l'oppose à Bruxelles. Il a également affiché son soutien au secret bancaire, critiqué par certains pays de l'UE.

Ce contenu a été publié le 07 janvier 2009

«Nous avons toujours soutenu la Suisse, même si nos régimes fiscaux sont différents», a déclaré Werner Faymann lors d'une conférence de presse commune avec le président de la Confédération Hans-Rudolf Merz à Berne.

Les deux hommes d'Etat ont insisté sur le fait que ni l'Autriche ni la Suisse ne sont des paradis fiscaux. Selon eux, ni la fraude fiscale ni la soustraction d'impôt n'y sont tolérés, en dépit du fait que les deux pays connaissent le secret bancaire.

Outre Hans-Rudolf Merz, Werner Faymann a rencontré à Berne les conseillères fédérales Micheline Calmy-Rey et Doris Leuthard.

Par cette visite, Werner Faymann renoue avec la tradition qui veut que le chancelier autrichien se rende en Suisse pour son premier voyage à l'étranger. Selon le Département fédéral des finances (DFF), cette tradition «n'est qu'un exemple parmi tant d'autres des excellentes relations qu'entretiennent les deux pays».

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