Algroup offre un sursis à son usine d’électrolyse de Steg
Le consortium va poursuivre l’activité de son usine valaisanne jusqu’en 2005 au moins. Il va même y investir 20 millions et augmenter la capacité de production. Tout cela grâce la conclusion d’un accord avec le gouvernement du canton du Valais.
Si le groupe renonce à mettre fin aux activités de l’usine de Steg en 2001, contrairement à ce qui avait été annoncé en novembre dernier, c’est le résultat, en fait, d’un marché. L’Etat offre une série de conditions favorables à l’entreprise, en échange de nouveaux investissements.
L’accord auquel sont parvenus Algroup et le Conseil d’Etat valaisan prolonge pour quatre ans les rabais accordés sur la livraison d’énergie: 0,7 centimes par kWh pour l’électrolyse, les autres usines du groupe bénéficiant d'un rabais de 0,38 centimes par kWh. De plus, le canton va accorder une exonération partielle de 30 pour cent sur l'impôt cantonal et communal sur le bénéfice, pour les entreprises de Sierre-Chippis et de Steg.
Sursis donc, jusqu’à la fin de 2005. Ensuite, l’avenir de l’usine de Steg dépendra de «l’état du marché», selon le consortium. Algroup investira d’ici là 150 millions de francs dans ses usines, dont 20 millions pour la production d’aluminium brut, dont la capacité sera portée de 35.000 à 45.000 tonnes par an.
Dans un communiqué, le gouvernement valaisan souligne l’importance d’Algroup pour le canton. Toujours selon le Conseil d’Etat, ces usines, avec leurs 550 millions de chiffre d’affaires, leur 140 millions de masse salariale et leur 80 millions de sous-traitance, génèrent, de manière directe ou indirecte, quelques 2500 emplois en Valais.
swissinfo avec les agences

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