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Affaire Tinner: la dispute sur les documents marque le pas

Les pages explosives du dossier existent encore. La ministre Eveline Widmer-Schlumpf estime qu'elles doivent être détruites, bien qu'il existe une certaine marge d'appréciation sur les délais. De son côté l'Office des juges d'instruction fédéraux veut éviter une nouvelle escalade.

Ce contenu a été publié le 11 juillet 2009 minutes

Selon la ministre de la justice Widmer-Schlumpf, il n'y a aucun désaccord entre le gouvernement et le parlement sur la nécessité de détruire les documents relatifs aux armes nucléaires. Il en va de la sécurité de l'Etat, a répété la conseillère fédérale samedi à la radio alémanique. Et de préciser que les divergences portent sur le délai dans lequel cette destruction doit intervenir.

Il y a une certaine marge, mais la Suisse ne peut pas retarder indéfiniment cette échéance. Mme Widmer-Schlumpf a amorcé un pas en direction du Parlement en affirmant encore que le Conseil fédéral est ouvert à la discussion avec les présidents des deux Conseils et avec les commissions concernées.

La conseillère fédérale serait par ailleurs contente que les juges d'instruction fédéraux mettent enfin un terme à cette longue enquête. Le chef d'entre eux, Jürg Zinglé, a de son côté indiqué samedi (toujours à la DRS) qu'il n'entreprendra pas de nouvelles démarches pour accéder aux documents sensibles de l'affaire Tinner.

Le magistrat a en revanche refusé de dire si ces pièces qui pourraient contenir des plans de construction d'armes nucléaires existent encore. C'est désormais au Tribunal pénal fédéral de se prononcer sur la demande du juge de levée des scellés sur le coffre-fort contenant les documents.

swissinfo.ch et les agences

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