La Suisse soutient le nouveau plan financier du Programme de l'ONU pour le développement (PNUD). Berne a alloué pour cette année 52 millions de francs à l'institution et figure parmi les dix premiers contributeurs.

Fort de 5000 collaborateurs et d'un budget de 2,5 milliards de dollars, le PNUD est la plus importante institution des Nations unies pour le développement. Pour la Suisse, qui fait partie du conseil exécutif de l'institution onusienne, il s'agit du partenaire le plus important pour le développement régional et global, a expliqué M. Deiss lors d'une rencontre ministérielle lundi à New York.

Le chef de la diplomatie helvétique a mis en exergue la situation financière du PNUD «qui se dégrade constamment». Il estime que les pays contributeurs doivent trouver une solution.

M. Deiss souhaite utiliser son séjour new yorkais d'une semaine pour multiplier les rencontres bilatérales. Il entend également présenter le rôle que la Suisse, seul Etat avec le Vatican à ne pas faire partie de l'ONU, pourrait jouer au sein de l'organisation.

Les relations avec les Nations Unies seront véritablement au centre des discussions de M. Deiss jeudi et vendredi. Des échanges avec la mission suisse auprès de l'ONU ainsi qu'avec les délégués de l'actuel Conseil de sécurité figurent au programme.

Par ailleurs, le conseiller fédéral n'a pas participé au dîner de gala organisé lundi soir par le Congrès juif mondial pour ceux qui ont contribué à la conclusion de l'accord global, aucun représentant de la Suisse officielle n'ayant été invité.

Arrivé vendredi dernier aux Etats-Unis, le patron de la diplomatie helvétique terminera sa semaine à Winnipeg, au Canada, où il participera à la conférence sur l'interdiction des enfants-soldats.

swissinfo avec les agences

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