«Festilivre», premier épisode
Jusqu'à dimanche, l’écrit est à l’honneur à Fribourg, qui lance son premier «Festilivre». Les organisateurs espèrent quinze à vingt mille visiteurs.
Jusqu'à dimanche, l’écrit est à l’honneur à Fribourg, qui lance son premier «Festilivre». Les organisateurs espèrent quinze à vingt mille visiteurs.
Après St-Pierre-de-Clages et Romainmôtier, c’est donc le chef-lieu fribourgeois qui avoue au grand jour sa passion pour le livre... Une passion qui en réalité n’est pas nouvelle, la Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg le prouve par le biais d’une exposition consacrée à l'aventure éditoriale de la librairie de l'Université de Fribourg qui, pendant la Deuxième guerre mondiale, publia notamment des oeuvres de Paul Claudel, Pierre Jean Jouve ou Charles-Albert Cingria...
«On essaie de rassembler sur un même espace les marchands, et l’aspect plus culturel du livre», précise Jean-Rodolphe Wuersdoerfer, qui a mis cette manifestation sur pied. Côté porte-monnaie, on trouvera donc les libraires fribourgeois, qui accueillent les auteurs pour des séances de dédicaces. Ou encore la tour médiévale du Belluard, transformée pour l’occasion en marché du livre d’occasion. Côté neurones, des conférences, et des lectures, qui ont lieu le soir dans les cafés de la ville.
Et puis, histoire de joindre l’effort physique à la passion livresque, les amateurs peuvent se lancer dans un Morat-Fribourg assez particulier : après avoir parcouru les aussi mythiques qu’épuisants dix-sept kilomètres qui séparent les deux villes avec, en guise de rameau de tilleul, leur livre préféré à la main, ils pourront aller défendre en public le texte qui a marqué à tout jamais leur mémoire de lecteur. Les souvenirs d’Emil Zatopek, par exemple...
Bernard Léchot

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